La diversification de la mobilité urbaine se traduit par des relations inédites entre les exploitants historiques, les nouveaux entrants, les autorités organisatrices et les usagers de la ville. Alors que différents business models cohabitent, un nouveau degré d’intervention des pouvoirs publics s’ajoute à la régie et la délégation : le « laisser faire ». Une régulation inédite de l’espace public s’avère nécessaire pour organiser et équilibrer le jeu des acteurs, la sécurité des usagers et la gestion de la panoplie des moyens de transport. Dans ce contexte, la définition d’un cadre général favorable à l’innovation, en matière d’usages comme de tarification et d’exploitation des données, semble tout aussi indispensable pour que la mobilité devienne un service à part entière.
Ce document offre une synthèse des présentations et des échanges qui ont animé le petit-déjeuner sur le thème de "La régulation de la mobilité urbaine" organisé par la Chaire Gouvernance et Régulation le 21 février 2019.