Auteur(s) |
Alexandre Volle |
Les enjeux écologiques du XXIe siècle imposent au système productif des pratiques vertueuses et moins polluantes. Ceci explique la mise en place de normes environnementales et le recours croissant à des écolabels par les entreprises (sur ces cinq dernières années : +32% pour l’écolabel FSC - Forest Stewardship Council, +66% pour l’écolabel MSC - Marine Stewardship Council). Ces derniers sont néanmoins soumis à des critiques, portant sur leur manque de fiabilité parce qu’ils ont pu faire l’objet de manipulations. Le « Diesel Gate » a par exemple, mis en lumière les manœuvres frauduleuses de certains constructeurs automobiles, entre 2009 et 2015, à propos des émissions polluantes de certains de leurs moteurs. Le contrôle du respect de normes environnementales a ainsi perdu beaucoup de sa crédibilité. S’ajoutent aux fraudes, des moyens de contrôle limité, l’existence de certificateurs trop intéressés par les profits, ou encore la multiplication des éco-labels, brouillant le message destiné aux consommateurs.