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Dauphine, salle A709 |
La résilience des infrastructures est un enjeu de premier plan, en témoigne le projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité déposé à la mi-octobre. Les infrastructures sont exposées à des risques croissants – naturels, technologiques ou anthropiques. Au-delà du défi de l’évaluation des besoins d’investissement pour assurer la résilience, l’enjeu est celui du financement d’investissements répondant à une logique de continuité de service et/ou d’évitement de coûts – financiers, mais aussi humains – liés aux réparations suite à des aléas climatiques croissants.
Plusieurs questions se posent :
- Entre anticipation et coût de l’inaction, comment les opérateurs d’infrastructures intègrent-ils la résilience dans leurs cycles de décision et d’investissement ?
- Face au volume de financement nécessaire, comment trouver un optimum économique ? Quels arbitrages entre les investissements permettent d’assurer la continuité d’activité et la redéfinition des niveaux de services attendus ?
- Comment surmonter les coûts élevés des infrastructures résilientes tout en assurant une rentabilité à long terme ? Quid de l’internalisation du risque climatique dans les modèles économiques pour assurer la prise en charge des coûts d’adaptation ?
Intervenants :
- Julien Brunel, Chef économiste, SNCF Réseau
- Catherine Halbwachs, Directrice RSE de la Direction du parc nucléaire thermique, EDF
- Christine Rodwell, Présidente, Vivae
Ce débat sera modéré par Angelos Souriadakis, Fondateur et Senior Partner, Cabinet Kea Ylios.
Inscrivez-vous pour assister au débat à l'Université Paris Dauphine-PSL.